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22 janvier 2008 2 22 /01 /janvier /2008 18:00


-  L'usine de Ploërmel est d'une part saturée, car en plus de son activité traditionnelle de casserie, elle fabrique des oeufs durs présentés en barre (comme un boudin d'œufs, le blanc autour du jaune au centre), des omelettes, des oeufs pochés, du blanc d'oeufs émulsionné, d'autre part, cette usine est ancienne.



Casserie de Ploërmet (56)

 Malgré des rénovations et de gros investissements, elle n'atteindra jamais le niveau des outils les plus performants en France, récemment construits, qui servent de référence à certains acheteurs très exigeants sur la modernité des locaux et les normes sanitaires.
  Il est donc décidé qu'ABCD monte une casserie d'oeufs sur le site de Val d'Aucy à Ciel. Monsieur de Lonvilliers s'occupe de cet investissement avec M. Laudrin.


Maintenant, le plus souvent, les acheteurs au moment de conclure des marchés veulent faire agréer les sites de production par leurs services qualité. Par exemple, les japonais, à qui nous fournissons du blanc d'oeufs, envoient chaque année une équipe de contrôle qualité pour agréer l'usine avant de poursuivre leur contrat.

Enfin, il sera possible de démarcher, depuis Ciel, de nouveaux clients dans l'est de la France et la vallée du Rhône et de les livrer dans des délais très courts, ce qui est indispensable pour des produits frais.

- L'atelier de conditionnement de Bugnens, dans le Gers, près de Fleurance, est rénové pour la commercialisation des oeufs Matines dans le sud-ouest. Cet atelier, comme celui de St Chéron, près de Chartres, est accolé à une ferme de ponte dans laquelle trois agriculteurs, producteurs de maïs, sont actionnaires et nous menacent périodiquement de livrer leurs oeufs ailleurs. « Sans vouloir faire de chantage pour obtenir de meilleurs prix », nous disent-ils, en bons paysans, sans donner d'autres raisons. Ils agacent F. Collas qui nous dit les vertus de l'indépendance. Il sait que l'un des trois agriculteurs, président d'une petite coopérative céréalière régionale, se prend pour un fin négociateur et discute périodiquement avec des concurrents d'ABCD.

 

- Val d'Aucy monte un atelier plats cuisinés dans un local séparé de l'atelier légumes, comme l'est celui bâti par ABCD. Il est destiné à ne fabriquer que des plats cuisinés traditionnels : cassoulets, choucroute garnie, saucisses lentilles, produits qui représentent 80% des plats dont nous avons besoin pour livrer nos clients de l'Est et du Sud-Est de la France. Les autres produits seront transférés depuis la bretagne. Les trois ateliers montés sur le site de Val d'Aucy, (légumes, casserie d'œufs, plats cuisinés), ont en commun les services généraux, l'eau, l'électricité, la station d'épuration et d'épandage, la chaufferie, les espaces verts, les voies d'accès. M. Pensivy est le directeur de cet atelier fabriquant des plats cuisinés. Le personnel peut travailler dans l'atelier légumes ou plats cuisinés en fonction des besoins. L'atelier de conditionnement, de stockage et d'expédition et l'atelier de maintenance sont communs aux deux activités.

Ce site de val d'Aucy, bien organisé, bien géré peut obtenir des prix de revient imbattables en production française. Le patron m'a demandé ce que je pensais de l'opportunité d'avoir un seul responsable pour toutes les activités du site. Je lui ai fait remarqué que les activités étaient assez différentes et que cela risquait de créer des tentions chez ABCD et le groupe conserves. Finalement cela ne s'est pas fait, mais je pense avec le recul que cette décision aurait été bénéfique pour le groupe.

 

- Nommé le 14 novembre, M. Dejan sera le coordinateur et le responsable technique des trois sites fabricants de plats cuisinés, (Locminé, Ciel et St Turien), et responsable du laboratoire central de recherche et de contrôle qualité basé à St Turien. A la même date, M. Cotte le remplace à la direction de chez Peny, et laisse sa place à monsieur de La Taillade à l'UCA de Pont Aven qui donne des soucis. Ses résultats sont mauvais. Les thons sont pêchés au large du Sénégal et dans le golf de Guinée, ou, depuis peu de temps dans l'océan indien, les sardines viennent du sud du Maroc, de Tan Tan ou d'Agadir, et un peu de la Méditerranée. Les maquereaux sont encore pêchés au large des côtes française et déchargés dans les ports de pêche français: Boulogne, Lorient ou Concarneau. Une conserverie de poissons pourrait aussi bien être installée dans la région parisienne ou ailleurs, près des consommateurs, pour éviter des frais de transports, l'usine n'ayant plus de lien avec un port en particulier. D'être dans un port éloigné des lieux de consommation ne présente plus aucun avantage, tout le poisson travaillé est congelé ou réfrigéré dans de la glace, ce qui permet un transport sur de longues distances. Les fabricants marocains ou africains font une concurrence insupportable aux conserveurs français qui deviennent peu à peu des revendeurs pour les productions africaines, en mettant sur les productions leur label de qualité. Qualité qui ne cesse de diminuer, en particulier en sardines. Certains essaient de se battre en se positionnant sur le créneau haut de gamme ou en créant des spécialités.

 

Les résultats de Pont Aven sont donc mauvais. Le groupe conserve décide de transférer la production de conserves de légumes de Pont Aven sur ses autres sites plus performants et de concentrer toute l'énergie de Pont Aven sur le poisson. F. Collas affiche un optimisme de façade. En effet, il faudrait consacrer beaucoup de temps, trop, pour sauver cette entreprise au détriment des autres. L'idéal serait de trouver un cadre autonome, très motivé pour le faire, un oiseau rare. Il cherche, faute de le trouver, une solution de partenariat avec des spécialistes de ce type de conserverie qui deviennent aussi rares que le poisson.

 
- Fin 1994, le groupe conserves décide de créer une usine ne fabriquant que des légumes surgelés avec un centre de conditionnement équipé d'un matériel moderne pour traiter les produits surgelés du groupe, ceux de l'UFM et une partie de ceux de Depenne, seul fabriquant de maïs doux surgelé.



Inauguration du centre de conditionnement à Moréac en présence du conseiller Général G. Lorgeoux, de Messieurs Collas, Chauvineau, Brangoulo, Laudrin.

 Les clients demandent de plus en plus de mélanges de légumes à base de poivrons, de courgettes, de maïs, de pois, de haricots, de tomates, de produits exotiques, etc... Ces mélanges doivent être réalisés avec une très grande précision par du matériel très complexe et onéreux dans des locaux adaptés, agréés par les grands clients. Ces clients demandent, évidemment, que ces produits soient élaborés dans des conditions d'hygiène parfaites.

Le groupe UFM passe un accord avec la CEGF de Pontivy, qui possède des chambres froides à Moréac, près de Locminé, pour monter son centre de conditionnement dans des locaux dont elle n'a plus l'usage. M. Le Bourvellec gèrera cet atelier doté d'un matériel très performant. Le groupe UFM achète un terrain contigu d'une quinzaine d'hectares, en bordure de la quatre voies Lorient - Rennes, pour y bâtir l'usine de production et une chambre froide pour y entreposer une partie de ses fabrications surgelées, la CEGF stockant le reste.

Monsieur Chauvineau est chargé de la réalisation des plans de construction et d'installation. L'équipe de monsieur Jannes, responsable des cultures du groupe, doit définir une zone d'épandage des eaux de lavage des légumes avec les services de l'administration chargés de l'environnement. Une vraie partie de plaisir! Administration, plus Environnement, c'est un mélange redoutable. Elles passent beaucoup de temps à tout faire pour freiner, sinon bloquer tout projet et l'interdire si possible, alors que leurs cadres sont souvent issus d'une époque ou il était, disaient-ils, interdit d'interdire. Ultérieurement, Monsieur Plunian viendra seconder monsieur Chauvineau pour acquérir une bonne connaissance technique de cet outil avant sa mise en exploitation, puis à constituer son équipe.

 

Au cours de l'assemblée générale du groupe, à laquelle j'assiste, M. Collas nous lit son rapport sur l'année écoulée:

- Cecaliment a réalisé un chiffre d'affaire de 474 millions de francs pour un tonnage de 349 OOO tonnes d'aliments. L'aliment porc représente 40% de total.

La stratégie adoptée pour le groupe conserves est appliquée aux industries aval des productions animales. Cette stratégie est basée :

    - sur une bonne maîtrise de la production, appuyée sur des groupements de producteurs compétents,

    - sur la capacité de Cecaliment à fournir à nos producteurs des produits de bonne qualité avec un rapport qualité\prix qui leur soit favorable,

    - sur la capacité de nos groupements à suivre et conseiller nos producteurs techniquement et financièrement,

    - sur une bonne maîtrise des transports vers les centres industriels de transformation,

    - sur des outils capables d'absorber les productions, de les élaborer et de les commercialiser dans de bonnes conditions dans un marché de plus en plus concurrencé.

 

- ABCD a commercialisé 367 millions d'œufs et fabriqué  15 000 T  de coule. Grâce à la construction d'un atelier pour la fabrication des omelettes et d'un autre pour les œufs écalés, on observe une forte progression des ventes en ovoproduits. ABCD aura investi cette année 70 millions de francs.

- La société Agrifrance, basée à Genève, partenaire avec ABCD dans la SA Matines, a souhaité être associée dans l'activité de la casserie ABCD de Ciel pour distribuer des produits d'œufs en Suisse. Une société indépendante, la SA Ovociel est constituée pour exploiter l'établissement en commun. ABCD reste majoritaire.

 

- Le Doyenné de Lanvaux, basée à Péaule, a abattu 120 000 canards gras et fabriqué 75 T de foie gras. Son résultat est équilibré.

   

- Le groupe conserves continue sa progression. En appertisés les ventes ont progressée de 9%, en plats cuisinés de 22%, en aliment pour animaux de compagnie (APA) de 30%. En surgelé, malgré le souhait du groupe de préserver ses marges, la progression des ventes est supérieur à la moyenne nationale.

- Grâce à l'implantation de filiales en Europe , les ventes continuent leur progression à l'exportation. Dans le souci de réduire les coûts et d'amortir les charges commerciales, le réseau commercial export d'Aucy va commercialiser à l'étranger les produits de Volaven, de CGS et d'ABCD.

 

Cette progression des ventes du groupe conserves UFM-CGC ne se fait pas sans créer des pressions sur le marché et attiser l'animosité de ses concurrents.

Bonduelle a absorbé une petite usine de l'Orléanais, qui a été fermée après y avoir investi pour la rénover, puis la division Cassegrain de Saupiquet et une partie de ses usines. La coopérative de Vaulx- Vraucourt s'est alliée avec Les Propriétaires Réunis, puis les a absorbés et s'est baptisée Avril. Ils ont dépensé, l'un et l'autre, beaucoup de temps et d'argent pour se donner une importance illusoire. Ce n'est pas simplement en rachetant des entreprises que l'on peut améliorer ses résultats et augmenter ses parts de marché. Ce n'est pas en ayant deux marques nationales que l'on améliore forcément son image, ses frais de marketing, ses ventes et ses marges. Ce n'est pas en reprenant des entreprises en déconfiture que l'on améliore ses performances. Un achat doit être mûrement réfléchi, il faut bien mesurer sa capacité d'absorption et ses forces, avoir une stratégie claire de développement. Ce n'est pas parce que le groupe conserves UFM achète une usine à Orléans qu'il faut se précipiter pour acquérir une usine obsolète à deux pas. Il vaut mieux être un petit en bonne santé qu'un grand malade. Ce n'est pas en mésestimant ses concurrents qu'on les empêche de prendre des marchés.

En fin d'année 1993, une réunion est organisée par la fédération, à la demande discrète de la société Bonduelle. Elle doit réunir tous les industriels conserveurs, leurs dirigeants et leurs responsables commerciaux. Nous devons nous retrouver à une trentaine autour de la table. La raison officielle donnée par l'ordre du jour, est de faire le point sur la situation de notre profession en France et en Europe. En réalité, Bonduelle ne supporte plus la politique commerciale de la CGC et le dynamisme de ses commerciaux. L'entreprise Bonduelle voudrait, en faisant inviter le président de la CECAB avec ceux d'Avril et Boutet-Nicolas, leur montrer que leurs directeurs généraux, surtout celui de la CECAB, tirent les marchés vers le bas en pratiquant une concurrence acharnée. Bonduelle souhaite déstabiliser le directeur général de la CECAB en démontrant qu'en provoquant la baisse des prix de vente, il est responsable de leur intransigeance dans les négociations sur les prix des matières premières. Ce sujet est évidemment très sensible pour les présidents de coopératives qui sont légumiers et représentants des producteurs de leur région. Le président de la Cecab ne connaît que mal les problèmes commerciaux et les concurrents de la CGC espèrent créer des frictions entre lui et son directeur général et ainsi obliger la CGC a relâcher sa pression sur les marchés. Si l'hostilité du président de Bonduelle s'affiche ouvertement, celle des autres, Avril et Boutet-Nicolas, n'est que masquée, sournoise pour ne pas être accusés de collusion avec le privé, elle n'en est pas moins forte contre la CGC et ses dirigeants.

F. Collas décide pourtant de participer à cette réunion, qu'il sait être un piège tendu par Bonduelle, après avoir donné toutes les explications nécessaires à son président sur les intentions cachées de cette rencontre. En acceptant, le directeur général de la CECAB veut montrer qu'il ne craint pas les manœuvres de Bonduelle, pas plus que celles des autres, qu'il a des rapports de confiance avec son président, qu'il dirige la politique commerciale de son groupe et que ce n'est pas son concurrent qui va lui dicter sa politique commerciale en tentant de le déstabiliser. Il informe son président que la CGC est sur le point de conclure un marché très important avec une grande centrale et que la confirmation de l'engagement de cette centrale risque de tomber rapidement.

La réunion se tient dans le nord de la France. Elle est ouverte par le responsable de la fédération qui passe la parole au groupe Bonduelle. Son président, après quelques mots, demande à M.Braquart d'intervenir. Celui-ci, qui aime faire de belles démonstrations bien étayées, appuyées sur des chiffres et des graphiques, présente longuement l'état de la profession qu'il juge très préoccupante et consacre une partie importante de son exposé à fustiger ceux de ses concurrents qui par une politique commerciale aventureuse font, dit-il, baisser les prix du marché. Il prend pour cible principale le groupe CECAB, qui se dit et est le défendeur du monde agricole, et, qui par ses méthodes commerciales empêche le groupe Bonduelle d'être raisonnable en matière de prix agricole. Son discours s'adresse essentiellement au président de la CECAB pour lui montrer que la politique de son directeur général se répercute sur le prix des légumes frais.

Les concurrents de la CGC ne peuvent connaître les relations du directeur et de son président, pas plus qu'ils ne savent que les fonctions de l'un et de l'autre sont parfaitement convenues entre eux. F. Collas est le président de la CGC, il en assume la charge, ce qui ne le soustrait pas à l'obligation de tenir son président de groupe au courant de ses actions et de lui expliquer les grands axes de sa politique commerciale. Les concurrents, très imbus de leur condition de patrons du privé, acceptent mal qu'un directeur général, certes président de la CGC, puisse les traiter d'égal à égal alors qu'il n'est qu'un salarié. Ils oublient que s'ils n'avaient pas un Braquart, un salarié, pour diriger leur société ils auraient assurément de graves problèmes. Braquart, lui, accepte mal que F. Collas, directeur général comme lui, se comporte en président et puisse avoir une complète liberté de décision, contrairement à lui qui doit en référer à la famille nombreuse des Bonduelle pour en prendre. Les concurrents de la CGC racontent, je pense sans y croire, qu'elle est aidée par les autres activités du groupe pour gagner des parts de marchés, ce qui agace F. Collas qui sait les efforts du groupe conserves pour aider la Cecab.

Ils ne peuvent accepter que seuls d'excellents prix de revient permettent le dynamisme commercial de la CGC. Le reconnaître serait faire l'aveu de leurs carences industrielles et de leurs lourdeurs de fonctionnement.

La tension est évidente dans la salle de réunion. Tension que le directeur de la fédération tente d'apaiser en se cantonnant à l'étude globale du marché européen.

Messieurs Félix et Bruno Bonduelle et le D.G - D.Bracquart.

F. Collas se sait dans la ligne de mire. Il affecte de ne rien remarquer, écoute et ne dit rien. Il sait qu'à ses premiers mots, tous vont lui tomber dessus. Tous connaissent la progression importante des capacités industrielles et des vente du groupe qui se font en partie à leur détriment. Son silence ajoute à l'ambiance électrisée. Ils ont hâte d'en découdre. Ils voudraient qu'il se mette au banc des accusés en se défendant, or, Il se contente de les regarder avec une lueur amusée au fond des yeux. Il opine de la tête lorsque l'un ou l'autre, parlant du marché européen, dit ce qui lui semble juste, sans se mêler au débat, semblant presque indifférent, détaché d'un problème qui n'est pas encore le sien.

Peu avant midi, M. Bogaert est appelé au téléphone. Il revient en salle de réunion, s'assoit, glisse un billet à M. Collas : "Nous avons pris le marché dont nous parlons depuis deux mois". C'est un très gros marché pris sur Avril et Bonduelle. La bombe est lâchée.

Vers une heure, sans avoir abordé de front le véritable objet de cette réunion dont l'ambiance s'est progressivement détendue, tous se lèvent pour aller déjeuner ensemble. M.Braquart est demandé pour un appel téléphonique. Il revient. Son air suffit à nous faire comprendre qu'il vient d'être informé de la perte de l'un de ses marchés. La bombe vient d'éclater. Les dégâts vont être importants. Conciliabules de Braquart avec ses patrons, puis avec les gens d'Avril. Une table avait été réservée pour les présidents et les directeurs généraux. B. Bonduelle s'approche l'air furieux de M. Collas et lui dit: "Il est hors de question que vous déjeuniez à notre table", sans autre explication. Ce qui n'était pas nécessaire. M. Collas lui répond simplement d'un ton très courtois dans lequel on peut toutefois sentir un petit frémissement de plaisir: "Je le regrette, mais j'aurai plus d'agrément à déjeuner avec mon président et mes adjoints. Je vous souhaite un bon appétit".

Cette réunion s'est évidemment terminée en queue de poisson, son objet ne présentant, semble t-il, plus d'intérêt. Il y a des jours difficiles à vivre pour certains responsables d'entreprises. Heureusement il y en a aussi quelques bons pour d'autres. Il me suffisait de regarder mon patron et M. Bogaert pour en être convaincu.

Je vous ai relaté cette journée pour vous montrer que les relations complexes entre les différentes sociétés opérant dans le monde des produits conservés n'étaient pas très aimable, pour le moins.

 

- Au service de tous les secteurs de l'entreprise, le GIE informatique, dirigé par M. Jaunasse, a manifesté une activité soutenue tout au long de cet exercice. Entre autres, elle a fait les travaux nécessaires pour suivre le positionnement de nos produits dans les linéaires, en équipant nos enquêteurs pour organiser leurs tournées, pour analyser les enquêtes et planifier les interventions commerciales. Cette informatisation va modifier fondamentalement l'organisation traditionnelle des commerciaux.

 

- Le groupe CECAB enregistre de bons résultats. Son cash flow est de 236 millions de francs et il a passé une dotation aux amortissements de 155 millions . Le résultat net reste bon.

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